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Week-end à la Carença, le col Mitja et le Cambre d'Aze

du 25 au 28 mai 2006

"La Carança": mot magique qui attire toujours du monde. Et nous voilà donc 14 à faire le déplacement. Le regroupement se fait à notre café habituel à Villefranche de Conflent : café, croissants, fougasse…nous prenons quelques forces, le week-end sera dur et long !

A Thuès-Entre-Vals, nous vérifions le matériel ; chaussures bien lacées, sac bien sanglé, rien ne doit déborder.

On attaque un raidillon jusqu'à la corniche.

Là, on ne rigole plus: aplombs vertigineux, plafond très bas, des chaînes pour se rassurer...

Puis arrivent les ponts de singe.

Nous sommes maintenant au niveau du torrent.

Rive gauche, rive droite, nous franchissons une dizaine de passerelles suspendues.

On a beau faire ce circuit pour la dixième fois, on se régale toujours autant.

Vers 17 heures nous arrivons au refuge de Ras de Carança. Valérie est toujours là pour nous recevoir.

Après nous être installés dans un dortoir archi comble, nous faisons un brin de toilette dans la Carança glacée.

A table, nous sommes serrés comme des sardines. Au menu, lentilles aux lardons.

Le lendemain matin, nous attaquons la montée au col Midja. Le groupe s’étire alors sur 200 mètres !

A midi, nous nous arrêtons au refuge de l’Orry. Le coin est tellement sympa que la moitié du groupe s’endort à l’ombre, au bord du torrent.

Nous aurons beaucoup de mal à repartir !

Arrivée vers 18 heures à Planès.
Le gîte est bien agréable (le pastis aussi) accueil convivial et chambres spacieuses.

Samedi, nous sommes plus légers car il s’agit d’une boucle : le Cambre d’Aze.

Et ça grimpe encore de plus belle ! nous ne sommes pas sûr de pouvoir le contourner ; à cette époque de l’année un névé persiste souvent, et dans ce cas, sans équipement, il est bien imprudent de s’y aventurer.

Arrivé en haut, il n’y a plus de neige, ouf !

Au sommet, nous admirons le Capcir, le Péric, le Carlit. Pas un nuage ! magnifique descente à travers la forêt d’Eynes.

Le soir nous sommes épuisés.

Le dernier jour, c’est presque du repos ; Planès, Cassanya, nous passons sous le pont Gisclard et La Cabanasse.

A midi on se fait un petit resto bien mérité à Mont Louis.

Le train jaune arrive sur le quai. Il y a bien un wagon réservé «Marche à Suivre » mais nous préférons faire les fous dans le wagon panoramique.

A Thuès, nous retrouvons nos voitures, le week end est déjà terminé, qu’il est vite passé !

Jean Marc

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Page mise à jour le 30-Mars-2007