Autour
de SISTERON et la Montagne de LURE
Week-end
du 28 avril au 1er mai 2007
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Samedi
28 avril 2007
Un
« mini » groupe de 5 personnes, « fin »
prêt pour affronter 4 jours de rando plus au moins sportives
et plus ou moins longues, s’engage dans l’aventure
avec le soleil.
On
arrive dans la vallée du Jabron (affluent de la Durance)
et on s’apprête à arpenter la crête
de Mare. On commence une longue montée très
agréable dans une forêt de hêtres, de chênes
blancs revêtus de leur nouvelle parure d’un très
beau vert tendre. |
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Avant
un sérieux raidillon, on pique nique dans une prairie,
il est 13 h 30, les estomacs sont dans les talons. On gravira
le raidillon après manger.
Arrivés
au sommet de la montagne de Mare, on a une belle vue sur toutes
les Alpes, sur la montagne de Lure (aussi pelée que
le Mont Ventoux que, d’ailleurs, une brume nous empêche
de voir). |
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Au
moment de descendre, on essuie un gros orage. On perd un peu
de vue le balisage et on se retrouve devant une barrière
rocheuse. Tant pis, on ne peut pas faire demi tour, on désescalade
cette barre comme des chèvres et oh ! bonheur, on bartasse
dans les genêts, les buis... et les aubépines
(on est en short et en débardeur !). |
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La
pluie a cessé depuis un petit moment et le soleil chauffe
à nouveau. On arrive dans une propriété
privée : une congrégation de « bonnes
sœurs » qui se demande si on n’est pas «
tombé du ciel ». On les rassure, ce n'est pas
un miracle…
On retrouve enfin la voiture laissée le matin dans
un petit hameau verdoyant et on se rend au gîte où
notre charmante amie Isabelle nous attend. Accueil chaleureux,
très belle bâtisse, bonne chair, bon vin, gîte
très sympa.
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Dimanche
29 avril 2007
Un
petit trajet de 25 mn en voiture nous amène à
Sisteron. Très belle ville, magnifique citadelle (qu’on
n’a pas eu le temps de visiter, dommage !) mais on est
là pour marcher, et là, on va crapahuter. Superbe
rando très sportive, très variée, ludique.
Un bonheur.
On
longue le rocher de la Baume (haut lieu d’escalade)
: une merveille, puis on entre dans une hêtraie et on
commence la montée par une très belle piste
forestière. Le parterre est jonché de mille
fleurs. Sisteron s’étale à nos pieds,
vues superbes sur la Durance, le pont, la citadelle.On laisse
le GR 6 et on attaque un sérieux raidillon qui nous
mène à la grotte du Trou de l’Argent.
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On
se retrouve face à une falaise. Comment va-t-on faire
pour passer cette barrière ? No problème…
une petite paroi équipée d’une main
courante et d’échelons judicieusement placés
nous permettent d’accéder au porche d’entrée,
mais, il ne faut pas avoir le vertige et il faut aimer quand
même la difficulté… mais ça passe.
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Arrivés
dans la grotte, on inspecte les lieux, le descriptif ne s’est
pas trompé : il va falloir avancer dans l’obscurité
au prix d’une reptation empoussiérée,
pousser les sacs à dos devant soi pour parcourir ces
70 m et enfin sortir à la lumière sur une vire
aérienne. Il faut raser la paroi et ne pas faire de
faux pas. |
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On
reprend un peu nos esprits, et de nouveau une autre barrière
rocheuse nous attend, toujours avec ses mains courantes,
ses échelons. Ca dure quand même ¾ d’heure.
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Enfin,
on arrive au sommet par une magnifique crête. On pique
nique là au soleil, et toujours ces vues des plus spectaculaires
sur Sisteron, sa citadelle, la Durance, le pont….
La descente est tout aussi splendide.
Cette rando fait partie des randos 4 étoiles ****.
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On
prend nos bagages et on se rend à St Etiennes des Orgues
pour s’attaquer à la montagne de Lure.
On
démarre d’une bucolique chapelle avec ses trois
énormes hêtres devant l’entrée.
Belle piste forestière. |
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On
arrive aux derniers bâtiments (tout délabrés)
de la station de ski (sûrement plus en activité)
puis on gravit la Montagne de Lure, toute pelée, pour
arriver au sommet bien évidemment couvert d’antennes…
Un vent épouvantable nous presse le pas.
On s’arrête dans une combe pour déjeuner,
le vent souffle quand même.
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On
entame la descente dans une très belle forêt
de hêtres et là, on se prend un orage de grêle
pendant une grosse demie heure.
On est trempé comme des soupes quand on retrouve la
voiture.
On arrive au gîte, là encore, une magnifique
bâtisse, toute restaurée avec très bon
goût, petite chambre de trois places, très bonne
chair, très bon accueil.
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Mardi
1er mai 2007
Les
Pénitents des Mées
On
escalade la colline par un très beau sentier pour arriver
au Piécocu.
On
continue à marcher sur une belle piste forestière
jusqu’aux ruines de San Peyre. |
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Descente
très raide et très belle vue sur le barrage
EDF de la Durance puis on arrive au pied des « pénitents
» (falaise de poudingue), succession de rochers tous
aussi impressionnants les uns que les autres.

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