| Week-end
de Pentecôte dans la Cantal
30
Mai - 1er Juin 2009 |
C’est
à 15 que nous nous rendons dans le 15 et sans avoir
besoin du 15…..(heureusement !)
Le soleil est au rdv,
la vallée de la Jordanne resplendit dans son écrin
de verdure et de fleurs printanières.
3 jours de randos adaptées sur l'instant , pour le
plaisir de chacun, du dénivelé et des crêtes…
Notre camp de base est l'Hôtel "Aux Genets d'Or"
de Mandailles.
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Samedi
: L'Elancèze :
Le point de départ de la randonnée est Saint
Julien de Jordanne.
On emprunte une piste très pentue. A une croisée
de chemins, des troncs de hêtres sont stockés
près d’un tracteur forestier.
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Dans
la montée vers le col, les branches des hêtres
abattus sont restées sur place, le chemin est impraticable.
La progression est difficile (n'est-ce pas Annette?) : il
faut enjamber les branches entremêlées.
On
passe aux pieds d'un magnifique dyke, vestige volcanique dégagé
par l'érosion. |
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La
pente est forte, il fait chaud, on s'est levé tôt
ce matin! Les 2 Gérard, qui mènent le train,
cèdent aux cris des estomacs affamés.On va pique-niquer
sous les hêtres. 50 mètres plus haut, la vue
était magnifique. Dommage!
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A
la sortie de la forêt, l'or des genêts et leur
odeur doucereuse nous assaillent.
Depuis
le col de Belledonne, on aperçoit au loin, le sommet
de l'Elanceze.
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La
marche continue, on passe le Courpou. On atteint rapidement
le Roc du Chauve par un sentier de crête au milieu
des genêts.
Ensuite
ce sera des "montagnes Russes" jusqu'au sommet..
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| Partout
sur les bords, des pensées sauvages, des boutons d’or,
des gentianes et des genêts.
Près d’un rocher, à l’abri du soleil,
Jacques découvre quelques brins de muguet (offerts
aux dames, pour les récompenser de leurs efforts).
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| Nous
faisons une halte au premier sommet de l’ Elancèze
(1571 m) pour admirer le paysage. |
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Le
sentier se poursuit en crête jusqu'au 2ème
sommet.
Puis
nous
descendons tranquillement à travers bois et prairies
vers le col du Perthus (1309 m) .
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Le
groupe se sépare en deux : certains rejoignent directement
Mandailles , les autres vont continuer vers St. Julien pour
récupérer les voitures.
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Soudain,
face à nous, sur un chemin étroit cerné
d’une clôture électrique, un troupeau aux
cornes pointues : les génisses ne paraissent pas vouloir
céder du terrain. |
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Il y aura t’il affrontement ? Va t’on jouer les
Salers de la peur ? Il y a un moment d'hésitation.
Le ton énergique de Gérard B. les impressionne,
les génisses s'écartent.
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A
l'arrivée au
parking, près de l’église, coule une
source fraîche. Gérard C., ne résiste
pas et prend un bain de pieds dans la fontaine. Il sera
bien vite imité.
Une
fois à l'Hôtel, l'orage peut éclater.
Il ne durera pas longtemps. Malgré le trajet depuis
Montpellier, nous avons tout de même fait 900 m de
dénivelé pour cette 1ère journée
( 1040 pour les plus courageux).
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