Les
monts de Saint Guilhem
25
janvier 2009 |
Nous
sommes 15 au départ de la randonnée ce
dimanche matin et la journée s’annonçe
belle et ensoleillée. Rien pourtant ne laissait
présager un revirement aussi rapide du temps,
car hier la tempête dévastait le sud ouest
du pays. |
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Le
groupe s’engage vers le sud sur le chemin des
Pèlerins qui a été aménagé
en contre-bas de la route et longe l’Hérault.
Dès
10 heures, nous sommes au bas de la Combe de Brunan,
et nous nous lancons dans la montée du pierrier,
sur le sentier balisé en bleu, en direction du
sud-ouest. |
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Nous
croisons d’autres randonneurs, puis un chasseur
et son chien.
Petit
à petit, une belle vue s’offre à
nous sur la vallée de l’Hérault
qui brille, et le moulin fortifié de Planchemeil.
Petite
pause au soleil au sortir de la forêt. |
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Petit
détour à la grotte de Brunan.
Des
bruits de branches cassées...c'est peut-être
un sanglier! La méprise est grande: un
pin tombé à terre pendant la tempête
barre le chemin et c’est un couple de
randonneurs qui nous précéde qui franchit
l’obstacle. Il faut tordre et rabattre les branches
qui bouchent le passage. |
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Un
sentier botanique nous conduit au belvédère
du saut de la Pansière. Nous
contournons la Maison Forestière des Plos par
la droite, le long du parc à chevaux; La encore,
la tempête a couché des arbres qu'il faut
enjamber.
Nous
poursuivons par un sentier facile qui coupe la piste
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A
midi, à l’altitude 500, nous faisons notre
pause déjeuner sur une aire bien dégagée
et ensoleillée. Au loin, le Canigou se dessine.
Il nous semble bien proche (signe de pluie pour demain).
Bien
ragaillardi, notre groupe reprend sa marche vers le
Max Nègre (535 m). A la Pointe, la vue porte
jusqu’au Mont Ventoux . |
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Nous faisons un détour
hors sentier en escaladant le Roc de la Bissonne (516m).
Il se détache en ombre chinoise sur le fond de
la vallée.
Dans l’ombre en contre-bas, le sentier des Fenestrelles
serpente vers Saint Guilhem.
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Nous
entamons la descente en quittant à regret le
bon soleil qui nous a gâté jusqu’à
maintenant.
Le chemin est plus fréquenté, de nombreux
randonneurs montent en ce début d’après
midi. Il y a de nouveau un arbre couché en travers
du chemin. |
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Charles
me fait remarquer la mousse en bas des talus; le soleil
est plus rare de ce côté, l’humidité
règne, contrastant avec le désert minéral
du Roc de la Bissonne.
Il
fait humide et presque froid maintenant. |
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Une
petite pause à l’entrée de la commune,
et nous la traversons pour aller prendre un verre ensemble
à une terrasse qui surplombe les eaux turquoise
de l’Hérault . |
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Nous
regagnons nos voitures et c’est ainsi que s’achève
cette belle journée, pendant laquelle j’ai
« guidé » un groupe pour la première
fois de ma brève carrière randonneuse.
Merci à Jacques, Jean-Marc, et à Christine
qui m’ont apporté une aide précieuse.
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