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Serre de la Vieille Morte

5 avril 2009
Les voitures sont garées près du pont de Burgen, le groupe part vers le nord le long du gardon, tourne ensuite vers le Canatier à la recherche d’un « chemin discret ». Le soleil, lui, ne se fait pas discret, au contraire, il restera de la partie toute la journée.
Après quelques tâtonnements, nous trouvons ce chemin. De fait, il est à peine remarquable, on le prend après une épingle que fait la piste vers la gauche.Ce chemin est bien tracé, c’est de la pierre de schiste luisant au soleil et en 50 minutes environ, il nous mène au hameau de Nogaret.

 

Nous traversons ce hameau désert, avec de belles vues à l’ouest sur la vallée. Ce paysage de crêtes (les serres) et de vallées profondes et encaissées (les valats), a été aménagé par l’homme.


Dans les fonds, on distingue les fermes avec les terrasses cultivées que l’on appelle bancels.

Après le hameau, nous retrouvons une piste forestière et nous continuons l’ascension jusqu’au col de Prentigarde. Des travaux récents ont considérablement élargi cette piste forestière. Nous trouvons bientôt un rocher assez plat pour nous installer et déjeuner au soleil .

Après le repas, nous entamons une longue montée vers le col de la Vieille Morte. La pente est forte, le sentier est très pierreux, encore du schiste. Au sommet, le groupe se repose en évoquant la légende du lieu.

Quand le point culminant de la randonnée est atteint, notre guide (Gilles) décide de prendre la piste qui traverse la forêt vers l’ouest.

Sur le sentier étroit qui mène vers Sauvelongue, on voit de belles maisons cévenoles restaurées, des jardins bien entretenus, des cascades et des valats, étroits et abrupts.
Autour des maisons aux toits et aux murs de schiste, qui donnent une belle unité au paysage, nos appareils photos crépitent.
Au mas de Fregere, le groupe fait une pause pour discuter un moment avec les occupants des lieux qui élèvent des ânes. Il y en a environ 25 dans un pré au bord du chemin.


Ces ânes sont loués à la saison à des familles de touristes randonneurs : ils ont l'avantage non seulement d’amuser, mais aussi de motiver les enfants de ces randonneurs, quand ils les accompagnent dans leurs sorties en Cévennes.
Ensuite, la piste assez longue nous conduit pendant 40 minutes encore à travers la forêt, jusqu’au hameau du pont de Bugren : nous sommes revenus au point de départ.
A gauche, la dernière maison est un gîte d’étape sur le célèbre « chemin de Stevenson ».
Avant de nous séparer, la journée se termine à la terrasse d’un café de ST Etienne Vallée Française autour du pot de l’amitié.

Cliquez sur l'Icone pour voir les photos Jean-Marie
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Page mise à jour le 30 Juin 2009