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Week-end
aux Camporells
16
et 17 Janvier 2010 |
Vendredi
18 heures : nous arrivons au gîte Equisud près
de la station « Les Angles ». On pose les
sacs, on s’installe dans le dortoir, et on prend
l’apéritif, suivi d'un dîner bon
et copieux. Comme compagnons ce soir, nous avons un
groupe de randonneurs catalans très joyeux. À
Equisud, on parle le français et le catalan.
La nuit est calme dans le dortoir bien chauffé,
troublé seulement par les zzz zzz des "scieurs
de bois".
Samedi matin : le petit déjeuner est servi
tôt, car nous devons prendre le télésiège
de la Calmazeille avant 9 heures, dans le créneau
réservé aux randonneurs.
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Dans
nos sacs à dos, nous portons tout ce qui sera
nécessaire à la nuitée au refuge
des Camporells et les repas de midi.
Aussitôt que le télésiège
nous a déposé en haut des pistes, nous
nous équipons : combinaison de ski ou de rando,
chaussures, guêtres, raquettes et bâtons.
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Nous
progressons à bonne allure, au rythme donné
par JMJ. Au sommet, le vent a chassé la neige,
le rocher est nu, il faut déchausser et marcher
en portant les raquettes d’une main et les bâtons
de l’autre . |
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Heureusement,
nous trouvons bientôt la pente enneigée
qui nous mène au refuge; les moins expérimentés
descendent les pics sur les fesses, dans la poudreuse.
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| Après
une bonne marche ponctuée de courtes pauses,
nous arrivons au refuge des Camporells, près
du lac gelé, à 2240 mètres d’altitude.
Nous prenons le repas tiré du sac près
du refuge, au soleil .
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Samedi
13 heures.
Nous traversons les Estanys de Camporells totalement
gelés ; la glace tient bon !
Au sud, les 2 Pérics, à l’ouest,
le Puig de Camporells que nous contournons de loin,
par crainte d’une avalanche.
La neige est lourde et la progression lente. |
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Nous
sommes à proximité de la crête.
Un dernier coup d’œil sur la carte ; zut
! le col est plus au nord, à environ 500 mètres.
Nous y renonçons car un vent glacial, s’est
levé et la perturbation annoncée arrive.
Dommage, car à ce col, nous aurions pu voir
le Carlit !
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La
descente au refuge par quelques pentes à 45°
dans la poudreuse est un pur régal !
Le site des Camporells est un immense terrain de jeu
pour faire de la raquette. Pas de doute ; nous reviendrons
un jour… |
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Au
retour, nous prenons un peu de repos en buvant un vin
chaud.
Le dîner est servi à 19heures 30 par Jean-Brice,
le gardien, dont les tâches sont innombrables
: fendre le bois sec pour alimenter les poêles
Godin, se renseigner sur la météo, préparer
les repas, faire chauffer de l’eau pour la vaisselle
etc. |
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Le
refuge, c’est un chalet qui a été
agrandi et amélioré en 2005 (19 couchages
en bat-flanc). Le
chauffage est assuré par deux poêles à
bois; des panneaux solaires fournissent l’électricité
pour l’éclairage.
L’eau claire, on peut la prendre gratuitement
au lac, qui est gelé totalement, sauf à
son déversoir. Pour se laver le matin, c’est
stimulant. |
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Le
dimanche matin, le temps a changé, il
commence à neiger...
Sur
les conseils de Jean-Brice, JMJ modifie l’itinéraire
prévu par la fiche technique. La nouvelle route
nous fait quitter le chalet par une première
ascension assez difficile pour le groupe qui avance
en file indienne. JMJ ouvre la trace, ceux qui n’ont
pas une grande expérience des raquettes se ramassent
plus d’une fois. |
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Vers
11h, nous retrouvons le haut des pistes de la station
. Un des pisteurs, près du télésiège,
communique par portable les données à
sa base : température moins 2 degré, vent
faible, petites précipitations neigeuses, manteau
neigeux de 40 centimètres. |
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La
marche entre les pins, sur les devers et le long des
pistes, est épuisante : des pauses sont réclamées
à notre infatigable meneur.
Le repas tiré du sac est pris vers midi, sous
les pins, assis dans la neige. Puis nous progressons
vers la station de Formiguères que nous atteignons
à 13 heures. |
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Le pot de l’amitié, qui marque le terme de
ce weekend bien rempli, est pris à la terrasse
d’un café, au soleil, dans un lieu très
animé (le télésiège,
draine des grappes de skieurs vers
le haut des pistes). |
Compte-rendu
: Jean-Marie et Jean-Marc - Cliquez
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