Weekend
dans les MAURES
Du
22 au 24 mai
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Nous
sommes 11 personnes, curieuses de découvrir ce
massif, 10 à pieds et 1 en vélo (et oui,
Jacques a préféré ce mode de déplacement,
tendinite oblige !)
C'est
un weekend très chaud qui nous attend, mais heureusement,
Gilles a choisi des randos ombragées. |
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Samedi
22
Nous
partons de "La Celle", un petit village paisible
: une place à l'ombre des platanes, le bruit
de l'eau fraiche qui coule d'une fontaine, un lavoir
où s'active une petite dame en tablier, un endroit
en dehors du temps! |
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Nous
grimpons dans les collines aux pieds du Roc de Candelon.
Des
forêts de chênes verts, un petit lac dans
un écran de verdure en contrebas, et nous arrivons
à un col en même temps que 5 petites
soeurs qui marchent d'un pas guilleret.
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Après,
ça se complique : nous cherchons vainement un
passage sous les rochers de l'Amarron. Une heure de
bartasse au milieu d'épineux sous un soleil de
plomb: grafignés de partout, nous renoncons...
et nous retournons vite au col pour casser la croute
à l'ombre et au frais.
Changement
de programme : nous redescendons tranquillement à
travers bois et prairies, où nous ferons de curieuses
rencontres! |
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Dimanche
23
Partis
du village de Bras, nous grimpons allègrement
sur une piste bordée de cistes roses.
En
haut, vue imprenable sur les collines boisées
qui nous entourent: ça et là quelques
vignobles et au loin les massifs de la Ste Baume et
de la Ste Victoire. |
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Les
pluies incessantes des 15 premiers jours de mai ont
contribué au développement d'une nature
généreuse : c'est une vrai explosion de
fleurs sur cette colline, un paradis pour les botanistes.
Nous
cheminons ensuite dans des bois ou des chemins creux
, en descendant vers la vallée de l'Argens. |
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Des
aphyllantes aux coquelicots, des fleurs, il y en a partout,
même sur les rives des vieux toits!
Ducros, lui même, s'est décarcassé
pour nous : nous piqueniquons en bordure d'un champs
de thym en fleurs, nous offrant un dégradé
de mauves qui aurait séduit les impressionnistes
! |
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Le
ciel vire au noir, l'orage gronde de toutes parts .
Après quelques errances dans une exploitation
agricole, nous finissons par trouver le pont de St Sumian,
qui nous permet de traverser L'Argens. |
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Nous
suivrons cette rivière quelques kms jusqu'aux
chutes du Tombereau, poursuivis par des nuées
de moustiques virulents qui ont l'air d'apprécier
notre compagnie.
Juste
quelques gouttes de pluie, et nous quittons l'Argens
pour suivre son affluent, le Cauron, avant de retrouver
le village de Bras. |
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Lundi
24
Aujourd'hui,
nous quittons le village de Val pour la région
de Collobrières : 1 heure de route tortueuse
et très étroite, qui en passant par le
col des Fourches, nous amène à l'ancienne
chartreuse de la Verne nichée dans la verdure. |
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C'est
un bâtiment assez austère : un rempart,
avec une tour aux 2 angles du quadrilatère, protège
les bâtiments et leurs habitants.
Plusieurs communautés religieuses l'occupent
encore aujourd'hui. |
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La
végétation est ici complètement
différente (chataigniers, pins maritimes, bruyères
arbustives, arbousiers...). Des minéraux argentés
recouvrent le sol ( des micashistes, nous explique Charles
! ). Nous empruntons un sentier qui court à flanc
de colline, bordé de cistes blancs et de lavandin.
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Puis
le chemin plonge au milieu d'impressionnants chênes-lièges
vers le lac de la Verne.
Nous
essaierons vainement de nous en approcher : une végétation
dense en défend les abords. |
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Nous
longeons le lac un moment avant de piqueniquer à
l'ombre, sur de gros rochers en bordure de piste.
Il
fait chaud, la remontée nous fait un peu peur,
mais finalement, elle passera bien. Le sentier est plaisant
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Voilà,
le weekend est fini...nous avions l'intention de visiter
la Chartreuse, mais il y a 3 heures de route à
faire pour rentrer, la sagesse l'emporte. Il y en a
qui travaillent demain ! Merçi à Gilles
pour nous avoir donné l'occasion de découvrir
cette région. |