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La Source du Dourzon

25 mars 2012

Par une belle matinée de printemps, nous sommes 17 à prendre la route de Nant.

Dans la descente, nous quittons la route principale pour le hameau du Liquier, et nous démarrons notre périple le long du Dourzon.

Paysage champêtre, eau limpide, arbres couverts de lichens, c'est un lieu enchanteur...

Et nous voici arrivés au bassin de la source. Des algues d'un vert intense en tapissent le fond. Même en période de sécheresse prolongée, cette source présente un débit relativement conséquent.

Le causse du Larzac est un énorme réservoir d'eau. Au pied des versants de ce causse, et au contact de roches imperméables , l'eau souterraine jaillit sous forme de sources que l'on nomme ici des exsurgences.

C'est le cas du Durzon, sous-affluent de la Garonne par la Dourbie, puis par le Tarn.

 
A l'extrémité du bassin, nous attaquons une montée sportive au milieu de rochers moussus.
Nous débouchons sur un plateau couvert de pins, avant de déambuler dans un labyrinthe dolomitique surprenant...

C'est l'heure de la pause casse-croute. Il fait tellement chaud que la plupart se réfugient à l'ombre des pins.

C'est là qu'une roche sur laquelle Christine s'appuie va lui jouer un mauvais tour, en roulant sous son poids l'entrainant dans sa chute. Après avoir attendu un petit moment qu'elle se remettre du choc causé par la douleur ( on apprendra plus tard qu'elle s'est fracturé le poignet), nous partons à la découverte des "Canalettes".

Ce sont des boyaux très étroits, où la lumière a beaucoup de mal à pénétrer. Impossible de passer avec un sac à dos, on est même quelque fois obligé de marcher de profil.

Les "Canalettes" ou canoles sont des failles naturelles alignées nord-sud sur le Causse du Larzac.

Ce sont des diaclases, c'est à dire que les roches se sont fendues sans que les parties disjointes s'éloignent l'une de l'autre.

Elles ont servis dans les temps anciens. Le premier peuplement remonte à près de 100 000 ans, époque où une communauté d'hommes de Neandertal s'installe aux Canalettes. Ces chasseurs cueilleurs se servent probablement des Canoles, constituant de véritables pièges naturels, pour chasser les gros gibiers : aurochs, chevaux sauvages et cervidés.

Tout au fond, on arrive à une grotte, qui se prolonge par un boyau étroit s'enfoncant sous terre.
On en redemande et on retourne visiter une seconde canalette parallèle à la précédente.

Sur le chemin du retour, nous faisons un petit détour, guidés par Jean-François pour trouver une grotte naturelle ayant servi d'abri.
S'ensuit une descente, aussi raide que la montée, et on se retrouve tous au joli pont sur le Dourzon...

Merci à Christine et Jean-François pour nous avoir fait découvrir ce site surprenant, et bon rétablissement à Christine qui, malgré sa douleur, a terminé sa randonnée avec le sourire.

Cliquez sur l'Icone pour voir les photos Claudine

 

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Page mise à jour le 4 avril 2012