Veekend
à la Carença
7-8-9
avril 2012
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Malgré
le beau temps annoncé par la météo
pour le week-end, je ne suis pas submergé par
les inscriptions. La veille du départ, j’envisage
une variante pour samedi : du refuge Carança,
poursuivre la vallée jusqu’à la
crête frontière et redescendre sur la vallée
parallèle jusqu’au refuge de l’Orry.
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Nous
retrouvons Georgy à Thuès et on démarre
à 11 h par un bon raidillon nous conduisant à
l’étroite corniche surplombant les gorges.
Vigilance et premiers frissons. |
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Pendant
une bonne heure, ce ne sera qu’une succession
de passerelles, échelles et ponts de singes.
Nous
déjeunons peu après au bord du torrent.
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Le
sentier de l’après midi semble long et
pénible : le poids du sac sans doute. Il n’y
a pourtant rien de superflu : du vin, du pastis… |
Le refuge de la Carança est complet (Catalans
uniquement), nous trouvons tout de même quelques
places dans le dortoir. Il commence à neiger. |
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Deux
randonneurs qui descendent de la crête frontière
nous informent qu’il y a 1,50 m de neige et qu’ils
ont mis 11 h pour passer le col. On restera donc sur
l’itinéraire prévu initialement. |
Dimanche
réveil à 6h par une alarme de téléphone;
les Catalans râlent. Gilles finit par comprendre
au bout de 5 mn qu’il s’agit de son téléphone. |
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Dehors
tout est blanc mais la neige a cessé de tomber.
On attaque la dure montée du col Midja, il y
a beaucoup de neige et encore plus côté
ouest ... |
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Mais
la vue, au col, est superbe.
A
Jaça dels Collets, la progression est très
lente avec de la neige jusqu’aux genoux, heureusement
que nous ne sommes que 4.
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Cela
se calme enfin et nous atteignons le refuge de l’Orry
vers 16 h. Miracle, nous sommes seuls !
Il fait chaud, on se repose dans l’herbe mais
dès que le soleil disparaît derrière
le Cambre d’Aze, la température chute
très vite.
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On finit le pastis, puis on s’enferme dans le
minuscule refuge. Au menu, soupes liophylisées,
bolinos, etc. Ce soir, c’est 4 étoiles
! |
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Au
petit matin, nous traversons le torrent de Planès,
il reste quelques névés.
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A
midi, nous atteignons Planès, à 12h30,
nous nous asseyons à la terrasse d’un
restaurant à Mont-Louis : entrecôtes/frites
pour tous, on l’a bien mérité.
Le
train jaune nous ramène à Thuès,
fatigués mais très heureux de ces trois
superbes journées.
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Jean-Marc
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