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Sur les crêtes de l’Hortus »
22
Janvier 2017
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Il était une fois, dans un passé bien
lointain, trois princes follement épris d’une
seule et même princesse. Ne sachant lequel des
trois choisir, celle-ci crut bon de les laisser partir
en croisade, promettant qu’à leur retour,
son choix serait fait. C’était sans compter
sur les caprices de la vie ! Lorsque les trois preux
chevaliers s’en retournèrent chez eux,
la belle n’était plus de ce monde…
Terrassés par le chagrin, ils décidèrent
de vivre chacun de leur côté en ermites,
protégés dans trois contreforts de pierres,
sur les crêtes du pic Saint-Loup… »
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A
l’assaut de l’Hortus: Ce fut six belles
princesses qui, le cœur en joie, partirent ce matin-là
sur la trace de ces amants déchus d’autrefois.
Il faisait frais en cette matinée de fin janvier,
mais le ciel bleu annonçait pourtant une journée
au combien plus ensoleillée que la veille ! |
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Vous
ne les avez pas vues, toutes fraîches et pimpantes
de beauté dans leur coupe-vent aux couleurs acidulées
? Solange la mésange les aperçut à
son réveil, sur les coups de dix heures, dans
les bois recouvrant le versant sud/ouest de l’Hortus.
Les fins halots de lumière filtrant à
travers le feuillage semblaient leur donner du baume
au cœur ! Puis ce fut Hervé le lévrier
qui croisa leur chemin dans un vignoble en contre-bas.
Hervé, clochette au cou traquait le sanglier
et les détonations des fusils fusaient un peu
plus haut dans la forêt, mais les six audacieuses
poursuivaient toutes souriantes leur route envers et
contre tout ! |
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Tristan,
le rat des champs, qui se dorait au soleil sur la pierre
d’un «cousiège» du château
de Viviourés fut dérangé à
leur arrivée. Ces dames s’attardèrent
dans la grande salle du château, dont les renforcements
muraux laissaient deviner d’anciennes voutes... |
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Les hypothèses sur l’utilité de
chaque recoin de la pièce fusaient. Quelle imagination
tout de même ! Tristan les regarda s’éloigner
pour s’installer quelques pas plus loin, sur un
promontoire ensoleillé faisant face au majestueux
pic Saint-Loup pour se sustenter. |
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Quelques
carreaux de chocolat pistache plus tard, les voilà
reparties, longeant la ligne de crête, cherchant
à reconnaitre à chaque point de vue des
pans de cette région qu’elles connaissaient
si bien, mais contemplaient pour la première
fois de si haut. |
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Quel spectacle !!!! Les troncs maigres des chênes
verts s’accrochant péniblement sur les
pentes de calcaire leur furent d’un grand secours
pour descendre sur la pierre saillante et glissante.
Attention aux failles béantes qui s’ouvrent
parfois sur le passage !! |
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Mais
à l’arrivée, nul bobo justifiant
le recours à la fabuleuse trousse de secours
de Christine ! C’est qu’il en faudrait bien
plus pour déstabiliser nos six randonneuses !
Rieuses,
heureuses elles s’embrassent en se quittant, se
donnant rendez-vous bientôt pour de nouvelles
aventures ! |
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Elles
n’ont pas trouvé de beaux princes reclus
dans leurs châteaux mystérieux en chemin.
Mais en ont-elle seulement besoin ? C’est si bon
aussi de tracer sa route entre nanas !!
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Margaux |
PS
: en journaliste sérieuse, je cite mes sources.
En dehors des témoignages de Solange, Hervé
et Tristan, recueillis le soir même, la légende
des trois chevaliers est directement tirée
de la « minute culturelle » de notre chère
animatrice du jour : Christine !
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