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Le
ciel menace et de lourds nuages drapent les monts du vigannais.
Aumessas accueille ce jour là une poignée de
randonneurs décidés à en découdre
avec les 850 m de dénivelé annoncés au
programme. Pourtant connu pour être sobre, le guide,
cette fois, a le cerveau embrumé... |
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Premier
sentier vu, premier sentier pris, et c’est donc tranquillement
que l’on se dirige vers le centre du circuit. Certes
le paysage est agréable,et la faune sauvage nous enchante
: laies et marcassins filent à nos pieds, nous saluant
du derrière. |
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L’avantage
du milieu, c’est que l’on arrive très bien
à se situer, reste à regagner l’itinéraire
prévu. Chose faite, on a juste rogné quelques
300 m d’ascension, largement compensés par la
bonne humeur et la tolérance de randonneurs qui, il
faut bien l’avouer, sont tout à fait remarquables.
Tient un col, deux menhirs, un muret (col de Mouzoulès)
et si on mangeait là ?. Pose de courte durée
par un temps irlandais, bien qu’en Irlande il paraît
qu’il fait chaud, mais d’ici qu’il y ait
des orangers !…. |
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C’est
reparti, personne ne sait pour où, mais c’est
reparti.
Afin
de faciliter la digestion : un petit raidillon, ça
plait au guide et manque de chance, c’est lui qui décide.,
et l'on finit par arriver au sommet. |
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Au
sommet … de quoi ? quelle importance, on y est. On poursuit
à droite sur la crête: vues dégagées
de part et d’autre sur les nuages, les genêts
et les bruyères. “Prendre à gauche à
hauteur du roc Le Colombier”, dit la fiche technique;
aujourd’hui c’est tout droit. Pourquoi ? personne
n'en a idée. |
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Magnifique
descente dans les hêtres puis les châtaigniers,
moment d’égarement, puis nous voilà partis
aux champignons qui feront le régal de certains. |
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C’est
par le rail que nous revînmes en gare d’Aumessas,
bien que certaines lui préférassent la route.
Journée charmante avec des gens charmants, que demander
de plus. |
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Au fait,
le guide du jour c'était moi....Pierre
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