9 randonneurs à 9 heures : le compte était bon en ce jour d'élection où la lumière pleuvait

Départ des gorges d'Orques à 11h, après qu'Alain eut suggéré une recherche d'enseignes dans les rues de St Gervais, recherche qui s'avéra vaine.

Première halte aux ruines d’Orquettes en cours de restauration, dominées par les falaises d’Orques .

La bétonnière ne nous confia pas comment elle s’était retrouvée là, le sentier étant fort étroit et raide.

La cascade vint rafraîchir l’atmosphère fort moite de ce début de journée. Il était déjà plus de midi et demi.

A quelle heure mangerions-nous ? Telle fut la lancinante et obsédante question qui vint et revint, à mes oreilles....

Démocratiquement, il fut décidé que les agapes auraient lieu sur le plateau d’Albès, après la rude montée qui nous attendait.

Dans cette végétation méditerranéenne, genêts, œillets et orchidées rivalisaient d’éclats pour nous faire oublier notre faim, fort légitime au demeurant.

Le hameau du Fau et son gîte dépassés, nous recherchâmes un lieu de pique nique sur ce plateau si paisible de prairies , mais avare en ombre, si indispensable au repos du randonneur fourbu. Il était plus de 14 H quand nous commençâmes à mastiquer.

La surprise, ce fut la vue du Mont Marcou , qui nous narguait au loin , imposant et hautain, ce qui nous laissa perplexe quant au dénivelé restant.

Fin du chemin de croix, au pied de la dite croix...

Ce fut plus long et éprouvant que ce que nous avait prédit un autochtone de paysan moqueur.