Séjour
dans le CANTAL
Du
1er au 4 mai 2008 |
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Samedi
3 mai
Nous
avons du renoncer au Puy Chavaroche dont les crêtes
étaient encore bien enneigées….
Mais ce changement de programme permet de monter aujourd'hui
à l’assaut du Puy le plus reconnaissable
du Cantal : le Griou.
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Du
col du Perthus, nous montons progressivement dans une
belle hêtraie pour atteindre les estives où
"Salers" et "Aubrac" n’ont
pas encore élu domicile : ce sont leurs résidences
d’été ! |
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Seuls
les crocus et autres jonquilles ont fait leur apparition.
Un
beau point de vue, au passage, sur la vallée
de la Jordanne.
On
contourne toute la base du Puy en suivant le G.R.400,
jusqu'à un col enneigé. |
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Une
petite pause aux pieds du Puy Griou à 1580 m.
Les
plus téméraires vont y grimper.
Encore
110 m de dénivelé qui seront avalés
en 1/4 h. |
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Depuis
le col, les autres suivent leur progression à
la jumelle.
Un
petit peu d'escalade pour franchir les dernières
dalles rocheuses sous le sommet : ils y sont... Altitude
1690 m.
Belle
vue, mais la descente est impressionnante! |
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L’heure
du pique nique a sonné, l'air des sommets, ça
creuse !
Peut-être
même qu'on pourrait se laisser aller à
une petite sieste ..
Le
ventre bien rempli, nous passons sur l’autre versant
en faisant un détour, car un névé
très pentu nous empêche de passer. |
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Là
encore, il y aura une petite variante: certains passent
par le bas, d’autres par le haut...ce
qui tracasse les plus inquiets, mais
pas de soucis, nous restons "à vue".
Nous
nous retrouvons aux pieds du buron, comme prévu. |
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Ce
buron a perdu sa fonction première et a été
transformé en gîte d’étape
après un relooking réussi (une association
de passionnés s’occupe de leur restauration
).
Nous
amorçons la descente et apprécions de
retrouver un peu l’ombre des hêtres, car
la température avoisine les 27 ° et les rougeurs
ont fait leur apparition. |
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De
retour au "Bellevue", Luc et Eliane nous ont
préparé une soirée " Aligot"
et
chacun y va de sa technique pour le faire "filer"
!
Serge
est sacré par Luc:" Roi de l'Aligot". |
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Un
petit tour du lac, comme tous les soirs ... |
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et
pourquoi pas une partie de baby- foot !
et
au lit ...
A
demain, une nouvelle aventure! |
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Dimanche
4 mai
Hier
soir, nous avons décidé à l’unanimité
de raccourcir le temps de marche , car il y a de la
route à faire.
Gravir
le
Téton de Venus nous paraît être
un bon programme pour terminer ce week-end en beauté
!
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Le
parcours est cependant riche et la grimpette du départ
mémorable pour les mollets.
Une
petite pause, arrivés sur la crête, et
l'on repart. |
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Nous
atteignons ainsi le Bec de l’Aigle (1700 m.) par
un parcours en rochers assez vertigineux ( Marc pourra
en témoigner).
On
domine maintenant la station du Lioran. |
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Puis
nous changeons de versant et retrouvons au loin la vallée
de la Santoire.
On
apercoit le Puy de Seycheuse, où nos pas auraient
du nous mener, si nous n’avions pas fait d’entorse
au programme. |
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Ensuite
un magnifique parcours en crête et quelques passages
de névé, avec des vues tous azimuts.
En
face de nous, la chaine du Puy de Peyre-Arse, le Puy
Mary et le Puy Chavaroche. |
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Le
Téton de Vénus nous paraît maintenant
presque ridicule et à portée de main (non
de pieds ! ) ; juste une dernière montée
avant le déjeuner.
Robert
se fait un point d'honneur à y parvenir le premier.
En
face de nous: le Puy Griou . |
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Un
dernier regard sur le téton pour en aprécier
le galbe, et on entame la descente.
Durant ce séjour, nous avons fait plus de 58
km avec un dénivelé positif de 2920 mètres
! Celà mérite bien un dernier verre pour
se dire au revoir. |
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