St
Roman de Codières
11
mai 2008
|
Nous étions prévenus.
Sur le planning, le guide avait noté : «
une seule certitude : le point de départ est
à Sumène, le retour aussi. Entre les deux,
nous chercherons notre chemin... ». Donc bartasse
assurée avec en prime 1100 m de dénivelée
prévus et 7 h de marche.
Huit
sportifs, pas de haut niveau mais presque, étaient
au rendez-vous ce dimanche à 7 h 30 du matin.
La météo avait prévu un temps pluvieux,
mais il a fait beau et chaud et les 2 litres d'eau prévus
par personne ont été tout juste suffisants.
|
 |
Après
avoir laissé les voitures à Sumène,
nous attaquons notre rando vers 9h : 600m de dénivelée
pour commencer. Le chemin passe par des terrains privés,
au milieu de maisons et jardins et le guide va poliment
frapper à la porte pour dire « bonjour
» et « est-ce qu'on peut traverser votre
terrain? ». Pas de problème, on passe.
|
 |
|
Le
sentier qui suit est visiblement peu fréquenté
car il faut se frayer un chemin parmi les ronces. Il
y en a un qui regrette vivement d'être venu en
short ! Mais que la nature est belle à cette
époque de l'année ! En plus des genêts
en fleurs qui colorent tout en jaune, beaucoup de cystes,
de violettes, d'orchidées sauvages et beaucoup
d'autres fleurs dont nous ignorons le nom (notre botaniste
attitrée n'étant pas là). |
|
Un
panneau « attention aux abeilles » attire
notre attention. Bien sûr qu'on va faire attention.
Personne n'aurait l'idée d'aller déranger
ces petites travailleuses ni même d'aller regarder
leur ruche de plus près. Mais ce n'est pas comme
ça qu'il fallait comprendre l'avertissement. |
 |
On
aurait dû écrire « attention abeilles
tueuses ». Car nous avons été assaillis,
attaqués par ces bestioles qu'on n'avait jamais
vues aussi agressives. L'un d'entre nous, le plus gentil,
s'est fait piquer 2 fois et deux autres ont passé
quleques minutes d'angoisse, voire de panique avec des
abeilles qui s'accrochaient à leurs cheveux et
T-shirts. |
 |
 |
Nous
nous en sommes sortis et avons bien mérité
un peu plus loin notre halte déjeuner dans l'herbe
à St-Romans. Nous avons bien fait d'en profiter
car l'après-midi a été rude : 2
raidillons vraiment très raides (montagne de
La Fage). C'est là qu'on se dit qu'il faudrait
peut-être freiner sur l'apéro et le vin
ou qu'on se demande « qu'est-ce que je suis venu
faire ici, je pourrais être tranquille à
la plage ? » |
|
 |
Mais
le raidillon terminé, le moral revient et de
nouveau, on peut apprécier le lapin qui détale
devant nous, le sanglier qu'on croise et le petit oiseau
tombé du nid. Toute la journée, le chant
du coucou nous accompagne. |
 |
 |
Vers
17h, nous attaquons la dernière partie de la
rando. Après avoir bartassé beaucoup,
nous cherchons le chemin indiqué sur la carte.
Nous traversons et affolons un troupeau de moutons (col
de l'Agas), nous essayons de contourner le Ranc de Banes.
|
 |
 |
On
avance, on revient sur nos pas, on monte, on redescend,
on repart (mais non, par là), on va au "Pont
des Chèvres"! Finalement, on trouve notre
chemin et commence une longue descente (600 m) jusqu'à
Sumène. Epuisés et assoiffés, nous
nous précipitons sur la fontaine de la place |
 |
 |
Il
est tard, 19 h, pas le temps de boire un pot ensemble.
On est tous crevés mais fiers aussi : on est
plutôt bien comme randonneurs finalement.
On
a marché entre 8 et 9 heures et dépassé
sans doute les 1100 m de dénivelée prévus.
Quand est-ce qu'on remet ça ?
|
 |