Séjour
dans le VAR ( suite )
du
8 au 11 novembre 2008 |
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Lundi
10 novembre
Porquerolles
C'est
le petit matin (9h). Nous attendons sur les quais de
la Tour Fondue.
Quelques
rayons de soleil filtrent sous les nuages. |
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Voici
notre bateau !
Et
les 11 marins aguerris que nous sommes partent pour
la grande traversée ...
20
minutes plus tard, nous découvrons le petit port
de Porquerolles. |
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Deux
groupes se forment : les VTTistes guidés par
Jacques vont explorer la partie Ouest de l'île,
et les marcheurs partent avec Charles vers la pointe
Nord-Est.
La VTTiste que je fus a très vite compris pourquoi
tous les bagnes ont toujours été dans
les îles, mais grâce à la prévenance
de notre chef, tout le monde arriva à bon port
! ( C'est Joelle qui raconte ). |
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Nous
partons du village datant de 1820 qui a des allures
de petite colonie début 20ème. Nous
longeons la place de l’église qui rappelle
les places mexicaines ou guatémaltèques.
Nous
passons par la plage d’Argent, le Cap Rousset
jusqu’à la pointe du Grand Langoustier.
Nous ferons à pieds le tour de la presqu'île
dominée par son Fort. |
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Pendant
ce temps, les marcheurs longent la plage de la Courtade,
et vont découvrir le fort de la Repentance.
Ils
rejoignent la plage Notre-Dame (la plus belle de l'ile),
et continuent vers le Nord en longeant la calanque
de la Treille.
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Vers
midi, le groupe cyclopède retraverse l'ile
pour rejoindre le cap des Mèdes, lieu de RV
avec nos randonneurs pédestres.
Il
a beaucoup plu, d'énormes flaques d'eau nous
barrent le passage, et ont la facheuse tendance de
pièger les vélos.
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Dure
montée (merci Jacques !) sur le fort de défense
ou nous abandonnons nos machines.

Par
ce temps un peu voilé, cela a des allures de
Bretagne, si ce n’est la flore bien sudiste, elle. |
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Les
randonneurs nous attendent ici, perchés tout
en haut de la pointe.
Au
sommet de ce rocher, on tutoie les goélands ,
lieu magique entre ciel et mer. |
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Jacques
ne peut résister à l'envie de piquer une
tête dans une eau si transparente, Martine en
fera de même. Le ciel se dégage, il fait
même chaud !
En
vélo, le retour se fera soit par le sentier cotier,
soit par l’intérieur . A chacun son tonus…… |
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Quant
à nos randonneurs, ils vont attaquer le mont
des Salins en passant par le col de la Galère.
La
côte Sud-Est est rocheuse et découpée
par de nombreuses calanques toutes plus belles les unes
que les autres! |
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Retour
par l'Ousteau de Dieu et ses bois d'eucalyptus regorgeant
de coulemelles, le moulin du Bonheur et la tour Sainte-Agathe
dominant la baie de Porquerolles.
Une
fin d’après midi bien agréable autour
d’une bière très désirée...
Le soleil couchant illumine le ciel d’écharpes
flamboyantes. |
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Retour
sur une mer rose...
Le
phare de la Tour Fondue salue notre arrivée.
Pour
terminer cette belle journée, soirée à
Giens au Tire-Bouchon (tout un programme). |
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Mardi
11 novembre
Presqu'île
de Giens
Agitation
matinale : on plie, on balaie, on range…dans la
bonne humeur.
Départ pour une nouvelle étape du sentier
du littoral, cette fois sur la presqu’île
de Giens, au départ de la Madrague.
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Point
de vue sur l'Ile Longue, l'île de la Ratonière
et au loin le Cap Sicié.
On
longe la pointe des Chevaliers |
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La
végétation est très variée
: pin d’Alep, genévrier de Phénicie,
crithme maritime, grande bruyère, ciste, cinéraire,
genévrier cade, romarin, immortelles , opuntias
etc…..le tout modelé par le vent .
A
la calanque du Blé, le sentier passe sous des
voutes végétales très curieuses. |
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Nous
arrivons à la pointe de "L’escampo
Barriou" (traduction du provençal donnée
dans le guide : lieu laissant deviner un clapot permanent
suffisamment fort pour que les tonneaux se renversent
dans les bateaux????). |
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Une
petite pause avant d'attaquer "la pointe du Rabat"
par l'itinéraire sportif !
Belles
vues sur les îles d’Hyères.
Descente
vertigineuse et plongeante sur la mer. |
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Les falaises assez hautes accrochent à leurs
flans des arbres vrillés, éclatés,
martyrisés par Eole. Il faut monter, franchir
un pas rocheux, traverser un vallon pour atteindre la
pointe du Pignet. |
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Avant
la plage des Darboussières encore un sentier
trés raide au dessus de la calanque du Tamarin
jusqu'à la pointe de la la Galère qui
mérite bien son nom.
Le retour (un peu précipité dû
à une attaque en règle de moustiques
voraces) se fait par un chemin charretier traversant
la presqu’île, avant de rejoindre le port.
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Un
grand merci à Martine, l'organisatrice
ce séjour, qui nous a permis de découvrir
ce coin du Var si pittoresque. Nous nous promettons
bien d'y revenir une autre fois, vers janvier ou février,
à l'époque des mimosas en fleurs. |