Avant de partir, une petite apparition dans l'église de Dourbies. Préservez-nous des orages annoncés....

On quitte le village qui semble encore endormi dans les brumes matinales...

Brouillards au fond de la vallée, loin des humains, loin des tracas...(sur l'air des 3 cloches)

On suit une draille bordée de gros blocs granitiques, de genêts et de fougères. Elle grimpe pour atteindre le col du Suquet (1280m).

Est-ce d'avoir parlé du brame des cerfs (ou d'en avoir rêvé la nuit) qui leur fait cet effet ?

On a bien cherché leurs traces en quittant la piste pour une superbe forêt de hêtres, mais on n'a trouvé que d'énormes cairns marquant la limite du Serre de Combescure.

On rejoint le sentier qui suit la crête offrant des vues sur la vallée de la Dourbie d'un côté et le Causse Noir de l'autre.

Une petite escapade au sommet du Mont Mal (1266m.), juste pour le plaisir !

Ce sommet est vierge de toutes traces : c'est là que nous ferons la pause repas. Il est à peine midi, mais on est parti assez tôt.

Après le repas, chacun médite à sa façon ...

Non ce n'est pas de la "bartasse", ce n'est qu'un raccourçi "à la Jacques" pour rejoindre le sentier.

Il serpente sur la crête dans les bruyères, puis bascule dans la forêt du versant nord du Serre du Cade, surplombant la vallée du Trévezel.

C'est l'ancienne route de Trèves à Dourbies. Il fait chaud, on flâne, on mange des mûres...

La route nous ramène à travers la chataîgneraie vers Roucabie, et on termine ce week-end réussi autour d'un pôt sur une terrasse bien sympathique à Dourbies.

L'orage éclatera sur la route du retour, mais nous retrouverons le soleil à Montpellier.