Weekend
dans les CORBIERES
8
et 9 octobre 2011
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Samedi
8 octobre : LE PECH D'AUROUX
Nos
16 marcheurs, réunis ce samedi à St
Paul de Fenouillet, piaffent d'impatience (ou de froid!)
à l'idée de randonner au plus vite.
Convoi autos jusqu'aux portes des gorges de Galamus
et nous partons à pieds en direction du Pech
d'Auroux (940m).
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D'abord
par un sentier de liaison, où la vue sur le Canigou
et les monts Ariègeois (déjà saupoudrés
de neige fraîche) nous ravit.
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Puis
montée tranquille sur le Col de Corbasse par
le GR36, et nous débouchons sur le Pla de Brésou
où un chasseur nous demande de passer notre chemin,
ce qui fût fait sans plus « tergiverser
». |
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Un
petit salut aux vaches placides et nous abordons la
montée plutôt raide sur le Pech d' Auroux
par le roc Fourcat. Vue sur le château de Peyrepertuse
et côté sud, toujours le Canigou. |
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Le
vent nous bafoue sur les crêtes et nous cherchons
un abri pour pique-niquer. On ne traîne pas et
entamons la descente face à notre Bugarach prévu
pour le lendemain. |
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Le
sentier se faufile dans de petits vallons jalonnés
d'arbousiers, de cistes et de chênes blancs et
autres essences aux parures d'automne. |
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Retour
aux voitures et nous enchaînons par la visite
de l'ermitage de St Antoine de Galamus. |
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Ensuite
remontée des gorges en auto par la route sinueuse,
étroite et taillée à flanc de falaise
jusqu'à notre gîte de la Bastide.
Là,
nous prenons place, qui en dortoir, qui en chambre,
en attendant le repas du soir. |
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Le
vent souffle encore fort, ce qui ne laisse pas de place
à la balade crépusculaire.
Le repas se fait dans une bonne ambiance, émaillé
d’explications de l'aubergiste sur ses mets savoureux.
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Dimanche
9 octobre : le PECH DE BUGARACH (1230m)
Après
une bonne nuit de sommeil, nous nous retrouvons au
petit déjeuner, prêts à démarrer
une nouvelle journée de rando et pas la moindre,
car le vent souffle fort et la montée au Pech
ne sera pas aisée. Nous partons quand même
du gîte, bien couverts tout comme le ciel vers
l'ouest.
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Le
relief peu incliné nous permet de nous échauffer
et nous cheminons vers le col de Péchines dans
une belle forêt de hêtres. Nous débouchons
au col toujours sous le vent fort ; seule consolation
la vue sur le Canigou. |
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Petite
descente et la direction que nous prenons (vers Campeau)
nous confirme le mauvais temps sur le Pech. Passage
aux hameaux en ruine puis encore une descente peu réjouissante
car il faudra remonter. |
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Un
sentier en balcon (Sabineau) au panorama grandiose et
enfin on attaque la grimpette droit sur la « Fenêtre
». |
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Difficile
pour certains, on attend pour se regrouper, le temps
passe et on doit prendre une décision : une partie
du groupe va redescendre attendre à l'abri. |
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Quelques-uns
continuent jusqu'à la «Fenêtre»
et redescendrons. Quatre d'entre nous ferons le sommet
aller-retour sans prise de risque. La traversée
sera pour une autre fois.
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La
jonction faite, au complet, nous cassons une croûte
bien méritée sur l'herbe face aux Pyrénées.
Le retour se fait par le même itinéraire
sous des éclairages différents. Le
Pech est maintenant dégagé de tout nuage
mais le vent ne faiblit pas. |
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La vue sur la mer et Perpignan nous récompense
de notre déception. Retour
au gîte et aux voitures au pas de sénateur.
Nous prenons un rafraîchissement à St Paul
et nous nous séparons fourbus mais contents.
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Elisabeth
et Michel
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