Du
Val Durand au Pas de l'Aze
2
octobre 2011
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Le
petit village des Salces est bien calme en cette matinée
et quinze randonneurs sont prêts à en
découdre .
Le temps s’annonce chaud et l’on ne peut
compter sur un vent presque nul pour nous revigorer.
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De piste en sentier et de sentier en piste, nous parcourons
vaillants le chemin qui nous mène vers ce plateau
aride que l’on nomme "Larzac". |
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Un
sentier en balcon, nous voilà promeneurs dans
un cirque rocheux, contemplant çà et là
les couleurs d’un automne naissant. |
Mais
que se passe t’il car l’un de nous défaille
? Serait-ce une soirée quelque peu arrosée
?, ont dit les randonneurs bien souvent bons vivants.
Un simple incident, ouf rien de grave ! Le groupe doit
se scinder et deux lurons restent avec l’infortunée,
juste le temps de regagner quelques forces rendues.
Nous nous rejoindrons plus tard au Col du Vent. |
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Je
ne puis vous narrer ce qu’il advint de la majeure
partie du groupe le temps de notre séparation.
Leur sentier fut très joli et agréable,
offrant des vues superbes sur le Pic Saint-Baudille,
jusqu’à une vieille bergerie en ruine mangée
par la végétation. |
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Quant
à nous, nous atteignîmes rapidement le
col par la route . Là, une sieste sous l’ombre
d’un érable nous tendit les bras. Un peu
de pâte de coing et hop ragaillardis, nous voilà
repartis à la rencontre du gros de la troupe.
Un gros dans la forêt ça doit être
facile à trouver, surtout que celui-là
est quelque peu bruyant. Jonction faîte ! Ouf,
on va pouvoir tous manger ensemble comme prévu.
C’est dans une petite clairière que nous
avons donné satisfaction à nos estomacs
et à nos corps le repos qu’ils réclament.
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Bon,
faut pas traîner… y’a encore la jolie
bouclette avant de retourner au col. La bouclette est
très belle au milieu des rochers et laisse le
regard se perdre dans les diverses formes. |
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Le
col du Vent : la buvette tant promise a disparu…
pas de bière pour le randonneur assoiffé.
On continue, le sentier longe la falaise, nous laissant
le loisir d’admirer les paysages dominant St Privas
et les Hauts Cantons de l’Hérault. Des
aiguilles rocheuses se profilent, majestueuses, nous
cheminons à leur pied. Tiens, voilà le
sentier qui bifurque sur la droite rejoignant alors
une piste sillonnant à travers le plateau du
Larzac.
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Une
barrière et, le Pas de l’Azé (de
l’âne), joli sentier caladé qui
entame une descente malaisée à travers
les falaises et les cirques.
Le sentier s’adoucit et rejoint une piste que
l’on emprunte jusqu’à la résidence
d’artiste Cantagal où planent de gigantesques
libellules.
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Il
ne nous reste plus qu’à glisser le long
de la route vers le village des Salces.
La fontaine du village nous offre une eau rafraichissante
et nous permet de partager de courts instants l’ambiance
du village. |
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Retour
aux voitures, pleins de rêves et d’espoirs,
les yeux tournés vers la prochaine randonnée.
Merci Christine.
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Pierre
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